Manteau
en imitation fourrure de phoque. Col capuche en mouton. Circa 1912-1913
Le
manteau et la cape sont des éléments vestimentaires décisifs,
et caractérisent à eux seuls une silhouette. Certains donnent
une impression d'ampleur, qui ferait presque oublier la présence
du corset, plusieurs "strates" en dessous. D'autres en redéfinisssent
la ligne, en accompagnant la courbe du corps.
Une
cape vaporeuse et féminine:
Ornée
de lacets sur tulle, de trois rangées de frous-frous.Deux rubans
en satin noués dissimulent l'ouverture. Trouvée avec un anneau
mystérieux...qui s'avère être une mini montre solaire.
Circa 1900-1902.
Colossal
col de fourrure, en vogue dès 1900: celui-ci est formé de
deux renards argentés assemblés par une seule tête.
La femme est encore à la fin de l'ère symboliste une Diane
Chasseresse moderne. L'expression " femme fatale" est d'ailleurs passée
telle quelle en langue anglaise...
Et
voici une majestueuse cape en velours incrusté de perles. Cette
fois-ci, l'art nouveau est très présent... et le théâtre
également. De manière frappante, ce vêtement conserve
des réminicences du passé: les deux pans plus longs était
encore d'usage dix ans plus tôt, pour les visites... mais rarement
après 1900.
Cape
"d'opéra".
Mme
Sarah Bernhardt
Frivole
capelette en vogue vers 1890. Elle conserve les codes de la visite à
porter avec une tournure: l'usage des rubans, le peu d'aisance accordée
aux bras et la coupe triangulaire. L'abondance des franges de perles en
fait une cape très plaisante, malgré l'éternel noir.
Visite.
Entièrement bordée de dentelle mécanique et de pendeloques
en perles de jais. Petite basque au dos. Pans très longs sur le
devant. Fermeture par agrafes tout du long. Sans griffe. Circa 1885.
Autre exemple Ce type de visite, à porter sur une tournure (ou "faux-cul") était encore souvent portée vers 1890-1891. Si l'amplitude des mouvements n'était pas importante, ce vêtement était cependant confortable.
Voici le style qui amena à la visite : ce que j'appellerai une "cape-châle", en référence à la construction et à l'ornementation de ce vêtement, usant de généreuses bordures de galon à franges. Une seule chose ne colle pas: elle se ferme grâce à une pression. Les pressions n'apparaîtront qu'après 1900. Peut-être est-ce seulement le système de fermeture qui a été adapté. Circa 1875-1880?
Cape abondamment brodée de motifs floraux. Doublure en satin crème fleuri. Je la situerais vers 1878-1880...mais sans grande certitude, au vu de son état impeccable...
Un autre exemple de cape perlée. Je l'ai assortie à mon premier ensemble. Le noir n'est pas seulement courant; il est aussi très pratique et s'accorde parfaitement.
Enfin,
un collet, idéal pour couvrir un décolleté. Toujours
le même attrait pour les rangées de frous-frous, les applications
de perles. Simple et pratique, il devait être parfait pour la demi-saison,
voire l'été...
Satin
et dentelle mécanique noirs, liseré de perles. Circa 1900.
Veste-tailleur.
Une veste très simple, mais bien coupée, trouvée par
hasard...
Manches
gigot. taille appuyée. Circa 1900. Photographiée avec un
jupon de taffetas.
Col en cycne. Rubans noués et passementeries, glands recouverts.Doublure de satin noir. Circa 1895-1900.
Deux cols en marabou noir, légère variante entre les deux ( rubans ou passementeries). Circa 1890-1895.