Cela change de l'éternel noir! Voici un petit collet fort pratique et de très bon goût, idéal pour l'automne. Doublé d'ottoman
assorti. Bordé de coton beige. Sans griffe. Circa 1900-1904.


Et maintenant du beige! Aussi présent dans la vestimenture que le noir au sein des classes aisées, cette couleur convenait parfaitement pour les toilettes de ville. A l'exemple de ce manteau, les broderies ton sur ton sont du plus bel effet, même sur un tissu clair. Ce vêtement, ample, se portait vraisemblablement sur une jupe crinoline, et permettait d'en dégager l'ampleur. Si je ne fais pas erreur dans mon estimation temporelle!
Veste en lainage rebrodé de motifs floraux sur le col, les boutons les manches, et sur tout son pourtour. Franges assorties. Doublé de tissu vichy bleu. Sans griffe. Circa 1865.


















     


Autre époque, autre usage: voici une cape "d'opéra" telle que la Belle Epoque les affectionna. Très longue, cette pièce luxueuse se portait le col relevé, recourbé tel une corolle ou bas, selon l'humeur. Il était également orné de passementeries sur son envers et son endroit. Passementeries qui, hélas, ont disparu. Collet de lainage doublé de satin de soie beige, formant des matelassures. Sans griffe. Circa 1900-1905.

     



Retour au noir...Sage, sérieux, chic, ce manteau en laine et caschemire est représentatif des lignes fluides des années 1900-1905. La manche tournante, le dos légèrement cintré, et une ornementation toute en finesse font de ce vêtement une jolie pièce, parfaitement authentifiable. Col en velours, boutons recouverts. Circa 1900.
     
     


       

Une trouvaille inespérée maintenant:
Ce manteau est à première vue classique. Sauf qu'il fut trouvé dans le grenier d'un ancien centre équestre...Disons que je ne m'attendais pas à dénicher, entre les toiles d'araignée et une antique poussière un manteau griffé des Galeries Lafayette...Ce vêtement de cachemire - dont la fourrure m'est inconnue- date vraisemblablement du tout début des années 20. Chiné à St Ouen il y a plus de vingt ans par le gérant du club, il servi, avec bien d'autres pièces, aux sorties dominicales en calèches. Cest pourquoi, il resta intègre grâce à cet usage relativement restreint.



       

Celui-ci semble dater de la même époque. Sa coupe est beaucoup plus étonnante : lorsque je le sorti du sac, je n'ai pu m'empêcher de le qualifier de kimono! Il n'a, en fait, rien à voir avec le Japon, sinon sa doublure orientalisante et une fermeture par ceinture sur le côté. Sa coupe, droite jusqu'à mi-cuisses, forme ensuite une "tulipe", une sorte de corolle, d'ailleurs rappelée par les manches et le col.
Circa 1925.



Une pièce dont l'origine parisienne est incontestable :
portée par une comtesse, cette mante de velours brun-orangé illustre à merveille les fastes déployés lors de la confection des tenues de sortie. J'imagine très facilement celle-ci, au sortir de l'opéra, ou du bal...

     

Mante en velours de soie, doublé ottoman couleur pêche claire. Col à frou-frous, généreuses applications de perles et de pendeloques. Boucle de cape assortie et cousue, plaquée argent. Sans griffe. Circa 1892-1893.


De provenance identique, cette cape en soie brochée est assez étonnante. Rouge vif, elle ne passe pas inaperçue. Le col, renforcé, peut être porté de différentes manières. Sans griffe. Circa 1895-1900.
        


Toujours même maison pour ce manteau de future "garçonne"! Sa fermeture assymétrique par deux gros boutons ne peu être trompeuse, il s'agit bien d'un manteau des années 1918-1919. Sans griffe.


Col en hermine. Circa 1900-1910.





 

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