Accessoires, chaussures, colifichets et ornements variés
 

Petit aperçu de la caverne d'Ali Baba d'une collectionneuse... lorsqu'on s'intéresse au costume, l'accessoire ne peut être laissé de côté. S'en est même partie prenante.

Vous trouverez dans cette page des photos représentatives de tout ce que j'ai actuellement en réserve. De manière à constituer au fil du temps une banque d'images et de ressources que j'espère utiles à tous...



 

Plumes et montages :

Ornements souvent massifs, les chapeaux peuvent parfois être de véritables prouesses techniques. Même sans être fixés au chapeau, ces accessoires hier indispensables expriment très bien la complexité des coiffes. Plumes aux proportions folles, assemblages, oiseaux, fourrures, fleurs en velours, crin de cheval...tout semble possible en chapellerie, à une époque où, justement, l'extravagance - morale ou physique- n'est pas vraiment de mise.


Un oiseau de nos jours très protégé : la sterne. celle-ci a dû ou aurait dû aboutir sur le rebord d'une large capeline, entre autres voyantes fanfreluches...a tel point qu'une loi initiée par des maris furieux interdisit le port de trop vastes chapeaux à l'opéra ou au théâtre! Cependant on se gardait bien de prohiber le massacre des espèces...
Oiseau empaillé, montage de modiste. Circa 1910-1913.


Plumes d'autruche multicolores,   montages de plumes d'oiseaux exotiques, martinet empaillé...on n'hésita pas à décimer des espèces parfois très rares pour en coiffer les élégantes de la Belle Epoque...quand je parlais de "Diane Chasseresse" et de femme fatale...


Gustav adolf Mossa. Diane. Circa 1906. aquarelle, crayon et encre sur papier



Accessoires. "Les indispensables"

Tire-lacets et pince à gants assortis. Un modèle qui sort de l'ordinaire, en bois peint, avec motifs en vignette ( oiseaux et feuilles).



Un superbe nécesssaire à écriture:
composé d'un cutter, d'un tampon, d'un ouvre-lettre et d'un porte-plume.
C. 1910.


Une petite chatelaine. Il ne s'agit pas du modèle plus voyant et très recherché que les femmes accrochaient à leur ceinture. Je suppose que celle-ci avait un usage proche de la chaîne de montre, mais on pouvait aussi y suspendre toute une ribambelle de gri-gris porte-bonheur (trèfle, 13, dé à coudre...) Porte photo recto verso. Chaine façonnée. Circa 1890.



Une chatelaine de couturière:
        


Un saute-ruisseau (ou pince à jupe) dont je suis fière... il est vraiment très beau.....Circa 1870-1880.



Un petit ouvre-lettre bien féminin...
Offert par le journal La Mode Illustrée. Décors Art Nouveau de muguet entrelacé. Inscription sur la lame: "Souvenir de La Mode Illustrée". Circa 1900.



Un indispensable du curiste : le gobelet et son étui.
Etui en paille claire, fermeture et sangle en cuir. Intérieur doublé liège. Gobelet en verre gravé et gradué, de Vichy. Ovale. Circa 1900-1910.



Un objet pour aventurière maintenant:
il s'agit d'une petite boussole ayant appartenu à une femme sportive, vers 1900-1910. Elle possède son miroir et sa loupe réfléchissante, mais le manche en bois a disparu depuis longtemps.
         



Petit manchon de fourrure noire (vison?) intérieur doublé satin lie de vin. passementeries latérales et cordon pour le porter ajusté autour du cou. Avec sa boite, " au Printemps Fourrures, garde de fourrures,  Paris". Circa 1890-1900.


Bourses et réticules:
Bourse entièrement recouverte de minuscules perles de rocaille. Fermoir original orné de stras. Doublée en satin rose pale. diamètre 18 cm. Circa 1910-1912.



 

Mini-réticule en argent. Décors Art Nouveau à motif de feuilles de guy. Circa 1900.



Un intéressant porte-monnaie : ce modèle assez rare de nos jours était conçu pour ne pas jurer avec une toilette élégante. Il s'accrochait à la ceinture, ainsi qu'une chatelaine, est était ainsi à portée de la main sans être inesthétique ni encombrant.
Métal argenté et cuir, doublure cuir. Bouton poussoir. Motifs ornementaux Art Nouveau. Accroche en forme de coeur. Circa 1900-1905.



Une bourse en tissu: réalisée à base d'un carré de satin refermé. Bordée de perles de jais, fermeture par coulisses. Pompon de perles. Circa 1910.

            

Joli sac à main entièrement garni de soutache. Doublure en soie grise. Circa 1910.



Une bourse en perles plus ancienne, et très simple. C. 1870 ?



Un autre modèle, perlé.
Doublure soie rose, c. 1910-1915
     


Une bien jolie boite, qui n'a a priori rien à voir avec le thème des sacs....mais avec La Compagnie Des Indes...Sauf qu'à l'intérieur, se trouvait une magnifique bourse perlée! Je l'y ai donc laissée...
Circa 1875.
   

        



Intéressant exemple de porte-monnaie de bal :
C. 1890.
     




         
Joli et minuscule exemple des talents des femmes : ce type de bourse était réalisé d'après les explications fournies dans les journaux de mode, tel que La mode Illustrée. Bourse au crochet, perles de nacre et perles de cultures. Fermeture pâr aiguilles et anneau. Circa 1890-1892.

Encore moins courante, cette bourse est en réalité un poudrier. Il devait être fort utile lors des bals ou autres grandes réunions. Crochet écru et perles blanches. Doublure soie. Houpette en cygne. Circa 1900-1910.





Une autre bourse-poudrier. En ottoman perlé. Dublure chevreau. Circa 1890-1895.


Bourse de châtelaine. Circa 1880-1890.


Valisette de pic-nique ou de goûter en paille tressée et cuir. Circa 1890.


Ceintures, boucles de ceintures et boucles de capes:
Voici  une ceinture plissée, telle qu'on pouvait en porter à l'époque pour compléter une tenue.
Ceinture de taffetas vert sombre. Baleinée. Fermeture par agrafes. Circa 1895-1900.


Boucle de ceinture en bronze. Fleur de chardon Art Nouveau. Circa 1900-1905.


Boucle de ceinture métallique, à décor de fleurs variées. En deux parties. Circa 1900.



Boucle-fermoir de cape. Stras bleus. Motifs d'oeuillets enroulés. Circa 1895-1900.




Boucles de chassures en bronze. Circa 1880-1890.


Bijoux, fantaisies, épingles à chapeaux:
un bien mystérieux anneau :  cité dans la rubrique des capes et manteaux, ce bijou était totalement passé inaperçu, jusqu'à ce que j'achète la cape qui le portait. La vendeuse n'en fit même pas mention. Je n'y attirai pas attention pendant plusieurs mois...jusqu'à ce qu'un jour j'y pense sérieusement. En l'observant bien, des lettres sont inscrites à l'extérieur, et des chiffres assortis de crans sont lisibles à l'intérieur. Le milieu de l'anneau pivote...est grâce au soleil et à un petit trou pratiqué dans la surface de l'objet, on obtient l'heure suivant le mois qu'on a sélectionné!
Anneau et chaîne en argent. Fermoir de sécurité en croix. Circa 1890?




ahhh...Ceci n'est pas du tout un indispensable!!! Je pense qu'il s'agit d'un fume-cigarette féminin.
Nacre et or. Provenance : boutique Le Pacha, Dijon. Circa 1910.



Une boite à bijoux...vide, naturellement!!!.Style directoire, circa 1910-1913.
       

Boite à pilules en argent, style néo-directoire. Circa 1910-1914.



Collier long en argent. Pendentifs émaillés, petite turquoise, perles sauvages. Circa 1900.
On voit ici nettement l'influence de l'Art Nouveau. Chaînes longues et pendentifs composites, breloques, innondèrent même le marché des bijoux "fantaisie".



Je ne sais rien sur ce collier, sinon qu'il est très étrange. Je l'ai acquis en raison de son inspiration Art Nouveau et d u design de sa chaîne, relativement proche des créations de Mucha par ses nombreuses ramifications. circa 1900-1905.


Très beau face à main pliant et sa chaîne en argent. Décor de fleur "pré art déco" en émail.
C. 1910-1915.
        



Elément de pectoral ou ornement de cravate? A vrai dire, je n'en sais rien, mais je suppose qu'il s'agit d'une fantaisie destinée à orner  une robe de soirée. Qui sait?
Métal  doré. Perle de verre bleue. Circa 1900.



Pectoral d'inspiration égyptienne. Se fixait grâce à de petites agrafes. Circa 1910.


Deux broches que tout sépare : celle de gauche et en métal ciselé, et de fabrication Tchèque. C'est un modèle populaire simple, et sans doute très très bon marché. Tandis que celle de droite est déjà plus élaborée. (Porcelaine de Limoges peinte à la main). Circa 1900-1910.

             

une autre broche en porcelaine de Limoges...C. 1880.



Voici un objet moins courant, et d'usage plus restreint:
il s'agit d'un porte-évantail, cousin de la chatelaine. Présenté fermé, puis ouvert. Il était très utile lors de bals ou de soirées...
Motifs de marguerites. Circa 1890-1900.
               


Un autre modèle de chatelaine, plus vulgaire, et munie d'un élastique. Surement l'un des derniers modèles du genre....Circa 1910.


Une courte épingle à chapeau. Circa 1920.


Un modèle plus raffiné, destiné à orner les vastes capelines... Je suppose qu'il s'agit d'une améthyste...
perles fines. Circa 1910-1913
      

    

Autre épingle à chapeau, de style similaire. Verre taillé et opale. Circa 1910.



Jumelles de théatre féminines. Dans leur étui d'origine. Circa 1900.



Mes premiers évantails:
le premier est en soie peinte, et possède une monture en os. Evantail de bal, circa 1890.
     


Le second, beaucoup plus imposant, possède encore son coffret d'origine. Incrustations de dentelle de Chantilly, motifs peints main. Monture en corne ornée de motifs dorés baroquisants (style XVIII ème). Circa 1895 - 1900.

   




Evantail en soie bleue, monture en ivoire. Circa 1875-1880.


Cette autre pièce est ma préférée : signé, cet évantail est un véritable chef-d'oeuvre de l'art nouveau. Parsemés dans les motifs floraux à tendance japonisante, libellules et papillons viennent animer une toile au coloris rare, ocre. La monture en bois est finement ciselée de fleurs peintes couleur argent, et le pompom, judicieusement assorti. Un régal!!
Circa 1900.
      

      



Plus simple, plus petit, celui-ci est réalisé en dentelle de Luxeuil noire et blanche. On ne peut que saluer la virtuosité de la dentellière, qui façonna avec intelligence ce motif de liserons. Monture en corne noire. Circa 1900-1905.



Ici, c'est autre chose! D'une qualité rare, la pièce suivante est en outre en parfait état de conservation. L'évantailliste Buissot, bien connus pour sa collection d'évantails anciens, faisait preuve d'un savoir faire et d'une exigence hors normes. L'écrin que voici, en soie blanche, renferme un immense évantail monogrammé, fait de plumes d'autruches complètement blanches - et donc fruit d'une laborieuse sélection- montées sur corne rouge-orangée. Le flot de cet évantail de commande, en soie blanche, est d'une ampleur incroyable. Circa 1892-1893.
    




En parlant de grande occasions....
Voici un accessoire qui se fait rare de nos jours. Rare souvenir survivant de noces anonymes, ce bouquet de mariée, si nostalgique, n'en demeure pas moins le témoins étiolé du bon goût d'alors. Le fleuriste savait se transformer en couturier, et signait son oeuvre ainsi qu'une robe ou un chapeau. Les fleurs, naturelles, étaient toutes maintenues à l'aide de fil de fer.
Ruban de satin crème, dentelle sur tulle. Signé "Enderlé Fleuriste, Dijon". Circa 1900.
        


Allant de pair avec le mariage, voici un accessoire propre au costume du marié (provenant d'ailleurs du même château que les quelques robes présentées plus avant). Il s'agit ici de bretelles réalisées au point compté, à motif de framboises. Doublées de soie blanche. Circa 1885-1890.
            


 
 

Paire de mitaines en dentelle mécanique. Circa 1890-1900.



                                                           Retour au sommaire:

Page précédente
Page 2