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Accueil Précédente Accueil PrécédenteAlors que le premier conflit mondial fait rage depuis 3 ans, la mode évolue de plus en plus vite. L'aspect pratique prévaut désormais, tandis que les influences impérialistes ou orientalisantes se déplacent vers l'univers de la marine, et aussi, vers la citation à l'uniforme militaire, véritable encouragement à destination des troupes. Cette tenue de promenade, (ou de plage?) plus décontractée que jamais illustre à merveille ces grands bouleversements verstimentaires, dont Gabrielle Chanel est l'une des grandes initiatrices. Ensemble en coton constitué d'une veste longue à grand col marin et poches faussements boutonnées, larges revers aux poignets. Ceinture séparée retenue par de larges brides, boutons factices dissimulant des pressions. Jupe plissée à taille haute. Sans griffe. Vers 1917-1918.
SuivanteSous l'influence de Paul Poiret et Madeleine Vionnet, quelques audacieux(ses) conçoivent des tenues "réforme", largement redevables de l'Orient ou de l'Antiquité. Voici un bel exemple de robe kimono, à porter chez soi. La pièce de soie est sans couture de l'ourlet à la pointe de la traîne.Robe en pongé de soie façonné de motifs géométrique, entièrement doublée de mousseline de soie rose. Empiècement formant jupe, légèrement froncé à la taille, et retenu un un élastique également gansé de mousseline rose. Sans griffe. Vers 1918-1919.



Précédente Suivante AccueilSi le noir est très courant, il l'est encore davantage en plein conflit mondial. Cet ensemble de belle qualité, témoin d'un veuvage parmi des centaines de milliers d'autres, fut retaillé dans une robe antérieure, probablement 1900. La récupération intelligente fut le mot d'ordre des femmes, mettant souvent à profit les vêtements de plusieurs générations...Tailleur (veste redingote à col à double revers et jupe) en satin de soie à motifs de corail, doublé soie violette. Boutons décoratifs. Présenté avec un chapeau et un jabot en tulle. Sans griffe. Vers 1917.

Une robe sans doute portée durant la guerre de 14-18, réalisée "maison" d'après les gravures parisiennes. Satin de soie noir, perles de jais, et mousseline de soie. Col en tulle blanc, fausse ceinture plissée et "foulards" de soie. Sans griffe. Vers 1917-1918.
Une autre, datant vraisemblablement de la même période : Celle-ci a dû être confectionnée vers 1910, et modifiée après-guerre. Elle conserve, de sa première vie, ses manches et sa doublure. Le reste a été complètement réactualisé, et est typique du tournant 1919/1920.



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La ravissante jeune femme des deux médaillons que je reproduis porta cette délicate robe le jour de ses noces, le 3 janvier 1917. Je tiens à remercier chaleureusement sa petite fille Brigitte, pour m'avoir confié cette très belle pièce... Robe en une seule pièce en tulle plumetis brodé, jupe à deux volants, dont le premier est souligné d'une guirlande de fleurs de tissu et de cire, corsage à coeur-croisé et manches longues. Ses lignes encore proches de la mode d'avant-guerre, alors que l'ourlet est désormais très au dessus de la cheville. Sans griffe.
SuivanteClassique, cette robe de mariée est l'écho de changements aussi brutaux que définitifs. Au lendemain de la première guerre mondiale, adieu corsets trop contraignants, adieu col montants, adieux chichis pompeux et fermetures complexes, adieu traîne grandiloquente! Ce n'est pas encore l'ère de la "Garçonne", car on conserve quelques similitudes avec les robes exécutées entre 1910 et 1913, mais le ton est déjà donné : soulier apparent, matériaux légers et fluides, taille abaissée sont bien là, et le resteront pour la décennie à venir.Robe mariée en une pièce en satin ivoire et dentelle mécanique. Ceinture de fleurs d'oranger en cire, manches 3/4 de forme tube. Sans griffe. Vers 1918-1919.

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