Cette robe à la soie lumineuse, quoique simple dans son ornementation, n'en témoigne pas moins d'une belle sophistication. Des détails subtils, passe-poils et bourrelets, viennent souligner les rayures d'inspiration solaire de l'étoffe. Vers 1825.
Robes de matin et du soir. Nouveautés mai 1829.
Robe d'été pour jeune femme en deux pièces, en coton blanc. Corsage à plissé souligné d'une barrette centrale, manches à larges gigots soulignées au poignet d'une dentelle au fuseau. Jupe montée sur double coulisse à petits plis serrés, brodée au dessus de l'ourlet d'une frise florale. Monogramme brodé fil rouge "EB". Vers 1829.
Cette ravissante toilette de bal ose un décor floral asymétrique des plus gracieux. La qualité de la broderie et la recherche de cette tenue habillée dénote d'un grand raffinement.Robe de bal en une pièce en satin aubergine recouvert de mousseline de soie coordonnée. Biais de satin au dos, sur la poitrine et en rappel à la ceinture. Manches chauve-souris. Sans griffe. Vers 1828.
SuivanteCette simplissime robe de bal en soie bois de rose trouve son élégance dans la sobriété de sa ligne et ses délicates manches, garnies de bourrelets et de plissés. Un bourrelet simple pare l'ourlet de la jupe.Vers 1826-1827.
AccueilUn grand classique, que cette jolie robe d'été pour jeune fille. Le registre de rinceau végétal, brodé sous le genou, est en effet un motif récurent dans les robes de la fin des années 1820. Les manches gigot, qui gagnent de plus en plus d'ampleur, étaient portées sur des coussinets rembourrés, de manière à donner du bouffant aux épaules. Robe en une pièce à encolure bateau, bordée de passepoils et de broderie blanc sur blanc, de même qu'à la fermeture et sur la jupe. Jupe montée sur plis serrés. Sans griffe. Vers 1829-1830.
SuivanteRobe de bal en crêpe jaune doré, dit "crêpe aérophane", en une seule pièce. Corsage à manches ballon doublées de satin blanc. Décolleté très échancré, souligné d'un double passepoil de satin champagne, qu'on retrouve en passepoil simple en bordure des manches et en réhauts de coutures. Jupe à plis plats agrémentée de quatre registres de broderies au fil de soie jaune, et d'applications formant feuillages. Deux larges replis pratiqués sous le genou. Ourlet doté d'un rouleauté de satin champagne. Anonyme. Vers 1828.Cette robe du soir était initialement dotée de longues manches gigot, laissant transparaître ce qui était alors une sous-manche bouffante. Ces manches étaient agrémentées au poignet de rouleautés en zigzag et de dentelle écrue. La transformation a très certainement été pratiquée peu de temps après la confection de cette extraordinaire toilette.
Joseph Stieler, Regina Daxenberger, 1829
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