Précédente Suivante Accueil PrécédenteVoici une jupe importante pour l'histoire du costume : coupée dans de la toile de Nimes, elle est l'ancêtre du jean que nous portons aujourd'hui (Denim, pour les Etats Unis) et devait être particulièrement indiquée pour le golf ou les loisirs nautiques. Sa teinte rose framboise laisse penser que cette toile a été teintée à la cochenille...Jupe de forme tulipe en toile de Nimes, agrémentée de surpiqûres blanches et de découpes. Entre-deux sous le genou. Sans griffe. Vers 1902-1903.
Toute la grâce et le raffinement d'une autre riche tenue d'intérieur, voilà ce qu'exprime à merveille cette pièce d'exception. Le parti-pris du decrecendo des motifs au lacet, dans la dernière portion de jupe, est du plus bel effet. Robe de thé en dentelle de Luxeuil, sur fond de mousseline ivoire. Manches à poignets à bouffants en mousseline. Ceinture de satin de soie rose pale. Sans griffe. Vers 1904.
Costume tailleur en drap motif pied de poule, en deux pièces.Griffé "Blanchet Mercier et Cie, Lyon". Vers 1902-1903.
Suivante AccueilManteau de ville en lainage crème et velours vert, de style militarisant. Style tellement militaire d'un faux numéro de régiment est brodé sur le col , et même les boutons pourraient être ceux d'une vareuse! Griffé "A la Ville de Paris, Nice". Vers 1904.
D'allure altière, cette robe est d'une taille impressionnante. La femme qui la portait devait mesurer dans les 1,70 m, ce qui est rare à l'époque. Sans griffe. Vers 1903.
Robe de dîner en satin Duchesse noir, corsage à plis plats, repris dans les manches. Col montant orné d'applications de motifs en sequins et perles, disposés sur un fond de satin blanc surpiqué. Col, poignets et premier volant de jupe garni du même galon perlé. Jupe à deux volants légèrement froncés. Sans griffe. Vers 1903.
Une gracieuse tenue en soie blanche, probablement destinée à être portée à l'heure du thé, ou en tant que toilette de maison, malgré sa parenté esthétique avec les costumes mariaux. Comme certaines toilettes de bal, elle possède un anneau pour relever une traîne, qui, somme toute, devait être encombrante. Mais ces robes légères, bourgeoises, sont très peu ajustées et furent, à l'époque, des tenues traditionnelles de détente. Les temps ont bien changé... Robe deux pièces en charmeuse, à traine, doublure soie apparente laissant voir un fin plissé (rosettes). Ornée de plis religieuse sur le corsage et la jupe. Empiècement de col et manchettes en entre-deux et Ténérife. Corsage pigeonnant. Sans griffe. Vers 1903-1904.

 
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